Renaturation des berges sur le ruisseau des Viauds / novembre 2012
Végétation rivulaire / Un patrimoine fragile à préserver :
Les situations à proscrire ... :
Broyage :
· Augmentation du risque sanitaire (virus, bactéries, champignons...).
· Encombrement du lit (accroît le risque d’inondation et fragilise la stabilité des ouvrages).
· Appauvrissement de la biodiversité.
· Uniformisation du cortège végétal.
Traitement chimique :
· Destruction totale de la végétation et de la faune associée.
· Pollution chimique des eaux.
· Destructuration de la berge et risque d’érosion avec perte de terrain.
Usage interdit à moins de 5 mètres du cours d’eau / Arrêté préfectoral du 17 avril 2009.
Piétinement par le bétail :
· Atteinte à la qualité des eaux.
· Risque sanitaire pour l’homme et le troupeau.
· Destruction de la berge et de la ripisylve.
· Colmatage et envasement du fond du lit.
· Appauvrissement biologique du cours d’eau.
Essences inadaptées : (peupliers, conifères...)
· Fragilisation des berges.
· Banalisation du paysage.
· Faible résistance au vent.
· Acidifi cation du milieu.
Attention aux espèces envahissantes. (robinier, buddléia, bambou, érable négundo...)
... et celles à favoriser :
Revégétalisation et préservation des berges
Votre syndicat de rivière peut vous accompagner.
· Aide technique à la mise en défens,
· Aide à la plantation si nécessaire,
· Aide à l’entretien de la ripisylve,
· Aide au montage financier.
Plus de 90 % des dégâts causés par la tempête aux rivières Charentaies sont le résultat de la présence de peupliers plantés aux bords des berges.
3.8 millions d'euros de travaux de dégagement des cours d'eau en Charente suite à la tempête du 27 décembre 1999.
Le peuplier a donc coûté 3.3 millions d'euros au SIAH et a fait preuve de son incapacité à résiter à des vents violents.
Depuis longtemps, notr département connaît l'exisitence des peupliers aux abords des cours d'eau. Mise à part le peupliernoir (Populus nigra) et son homologue méditerranéen, le peuplier blanc (Populus alba) qui sont naturels, autochtones et parfaitement à leur place dans une ripisylve, tous les autres peupliers hybrides n'ont leurs place que dans les peupleraies.
Lors de la tempête du 27 décembre 1999, beaucoup de ces arbres ont été cassés ou déracinés, leurs chutes dans la rivière ont formé de nombreux embâcles.
Ces embâcles ont modifié les écoulement de l'eau et de nouveaux affouillement de rives.
Tous les ojets dérivants qui en découlent constituent une menace pour les piliers de pont, les barrages, les vannages... ce qui augmente fortement les risques d'inondations en cas de fortes pluies.
Ce qu'il s'est passé pendant cette tempête nous remémore les défauts de nos "chers peupliers" :