Lors de la tranche de travaux n°1 (automne 2017) sur la Dronne Charentaise, le syndicat a installé dans une encoche d’érosion un arbre câblé.
Cet essai reste peut rependu en grande rivière, il fallait donc au minimum une année de suivi pour valider la technique sur la rivière Dronne.
Au bout d’un an nous remarquons que l’essai de 2017 est concluant, l’arbre a fait son travail de peigne, de protection de berge, servant d’abri, de cache pour la faune piscicole. Il a très bien résisté à la crue du 20 janvier 2018. Une végétation spontanée est en train de s’installer entre la berge et l’arbre.
De cette expérience concluante et dans le cadre de la restauration de la ripisylve sur la Dronne, nous avons voulu renouveler l’opération lors de la tranche n°2 (automne 2018) sur la Dronne Charentaise entre Laprade et Bonnes.
Sur opportunité, deux propriétaires ont donné leurs accords pour placer trois arbres câblés dans deux encoches d’érosion en aval du pont Eiffel de Laprade. Un suivi sera réalisé sur 2 ans.
Au cours de la tranche de travaux N°1 sur la gestion et la valorisation de la ripisylve de la Dronne, le syndicat a mis en place plusieurs arbres câblés sur une encoche d'érosion.
La technique est de couper un arbre penché ou sénescent puis de le disposer sur le bord de la berge dans le sens du courant (avec le houppier vers l'aval) et de le câbler à sa souche d'origine. Il est donc fixé et ne pourra pas bouger avec la montée des eaux.
Cette intervention s'est réalisée sur la commune de Laprade chez un propriétaire demandeur.
Les différents objectifs sont:
L'aspect économique est également intéressant car l'opération n’engendre pas de coûts supplémentaires, et permet à moindre coût de protéger une érosion de berge.
Les photos ci dessous montrent les arbres câblés avant la crue (à gauche) et après la crue (à droite pendant une réunion de chantier avec les élus).